Les générations futures sont à la peine

Dans les discours politiques des partis de droite, il est constamment question de penser aux générations futures. Cette terminologie concerne le poids de la dette publique. Deux informations de la presse neuchâteloise sont éclairantes. La première concerne la formation professionnelle. Le Département annonce que dès la rentrée scolaire 2011 – 2012, l’admission dans les filières...

Dans les discours politiques des partis de droite, il est constamment question de penser aux générations futures. Cette terminologie concerne le poids de la dette publique. Deux informations de la presse neuchâteloise sont éclairantes.

La première concerne la formation professionnelle. Le Département annonce que dès la rentrée scolaire 2011 – 2012, l’admission dans les filières de formation à plein-temps sera plus difficile pour les jeunes provenant de la section moderne. Cette décision, grave en soi, trouve ses raisons d’être dans le but de réduire l’effectif des écoles à plein-temps pour faire des économies ! On croit rêver, mais on ne rêve pas.

La seconde concerne la situation des médecins à La Chaux-de-Fonds. La société locale de médecine constate le manque de médecins pédiatres, qui devient vraiment problématique, et la réduction des médecins généraliste dans les dix ans à venir. Parmi les raisons de cette situation, les médecins évoquent la décision de la Confédération de geler l’accès aux formations médicales durant quelques années, décision maintenant annulée. Mais aussi la difficulté d’attirer des médecins dans le Jura neuchâtelois. Le président de la société le dit : « Si l’on est de la riviera vaudoise, on n’a peut-être pas envie de venir à La Chaux-de-Fonds. » Peut-être fondamental dans les décisions de certains praticiens, il faut savoir que statistiquement, les médecins généralistes neuchâtelois ont le revenu moyen le plus bas de la profession en Suisse. On ignore à quel niveau le situe l’équilibre entre revenus et charte médicale !