Un Form’action en pleine forme

Jeunes POP • Formation théorique, débats sur le service public et échanges sur le Sahara occidental ou le Kurdistan ont marqué le week-end de formation des Jeunes POP, qui a fait le plein du côté de Neuchâtel.

Réunis pendant quatre jours à Neuchâtel, les Jeunes POP ont incité les jeunes à se pencher sur divers sujets nationaux et internationaux. Sur l’ensemble du week-end, une soixantaine de personnes sont venues participer aux cours dispensés, consacrés à «la machine infernale de l’Union européenne» et à «l’impérialisme hier et aujourd’hui», ainsi qu’aux nombreuses activités proposées. Ce 6ème Form’action a débuté par une conférence sur l’avenir des services publics en Suisse, avec trois invités, Cédric Dupraz, député POP, German Osorio, secrétaire du POP neuchâtelois et Jean-François Donzé, postier et  «anarcho-syndicaliste», dont le discours très critique et dénué de toute langue de bois a fait mouche auprès de la jeunesse. «Ce week-end a été créé pour relancer la jeunesse du POP, et aussi parce qu’il est primordial de comprendre la société pour la changer», explique Quentin Stauffer, l’un des premiers organisateurs de ce week-end de formation. Celui-ci explique aussi qu’avec le temps de plus en plus de gens sont intéressés par cet événement. «Cela fait écho dans la société où beaucoup de personnes se posent des questions sur l’avenir de manière générale, et où les jeunes cherchent à comprendre quel est le destin de notre monde et où l’on va. Avec ces cours, nous leur proposons les bases théoriques pour qu’ils puissent comprendre le fonctionnement de la société actuelle», souligne Camille Vuillème, présidente des Jeunes POP neuchâtelois. Ces cours sont donnés par des jeunes du parti, qui ont déjà un certain bagage, ou par des intervenants externes comme le Français Anthony Crézégut, doctorant en histoire, qui a évoqué, de manière critique, la construction de l’Europe.

Un quizz communiste

L’idée de ce week-end était aussi d’apporter des moments de convivialité et de partage. En soirée, un petit groupe de musiciens et chanteurs se rassemblait pour entonner en chœur Bella Ciao, La mauvaise réputation ou Hasta siempre, comandante. Le partage s’est fait par l’échange d’expériences, comme dans la soirée de conférence sur le Sahara occidental ou le brunch internationaliste du lundi consacré au Kurdistan avec deux intervenants qui ont évoqué la situation actuelle dans cette région. Il y eut aussi, le désormais traditionnel «Questions pour un communiste», quizz sur le communisme d’hier et d’aujourd’hui, où différentes équipes se sont affrontées dans un esprit bon enfant.