Livre
• Avec la pandémie, quelque chose se révèle et se profile, inquiétant, effrayant, stimulant aussi au point d’en être irréel. D’où le désir d’ouvrir la réflexion avec Corine Pelluchon, philosophe environnementaliste.
LETTRE
• «Sachez, Monsieur le Président, que nous ne laisserons plus nous voler notre vie». Face au désengagement de l’État français sur la santé et le social, Annie Ernaux, l’une plus grandes figures littéraires françaises, dont l’œuvre oscille entre autobiographie et documentaire, écrit une lettre à Emmanuel Macron. Un nouveau «J’accuse» digne de Zola alors que plusieurs grands hôpitaux français se déclarent «au bord de l’asphyxie» et que l’épidémie progresse inexorablement.
Musique
• La musicienne et compositrice française marche sur les traces de Jimi Hendrix. Son expérience avec et autour de la guitare sidère, alliant audace et foisonnante inventivité.
Télévision
• La série tv suisse «Bulle» fait le portrait tremblé de générations contrastées de femmes déboussolées par l’arrivée, au sein de la cellule familiale, d’une maladie qui emporta sa réalisatrice, Anne Deluz. Le regard de l’actrice québécoise Suzanne Clément.
Musique
• Le quartet de l’Américain réinvente une musique répétitive, mystique. Entre jazz spirituel et musique minimaliste. Une transe ensorcelante qui estompe les limites entre genres et époques.
THÉÂTRE
• «Angels in America» est le portrait de la société à la fois du melting-pot et de l’exclusion face au sida. Elle est dépeinte par un «juif, homosexuel et marxiste», selon les mots de son auteur, Tony Kushner.
HISTOIRE
• Spécialiste de l’histoire du communisme et du stalinisme, l’historienne suisse Brigitte Studer livre ses commentaires et mises en contexte sur le film «Thiel le Rouge. Un agent si discret».
Théâtre
• L’univers autobiographique de la plasticienne franco-américaine Louise Bourgeois revit artisanalement. Ceci grâce à un astucieux jeu performatif tissé de regards croisés et projections vidéo sur le vif.
DANSE
• Avec les «Six Concertos Brandebourgeois» sur le foisonnement musical de Bach, la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker fait des marches un élan rythmique et vital, tout en préservant le tremblé d’une danse laboratoire de recherches.
THÉÂTRE
• Pour dire le corps détruit de l’ouvrier, «Qui a tué mon père» d’Edouard Louis suit un récit de vie. Et voit les causes du désastre dans une société et pouvoir implacables pour les pauvres