
Bertrand Tappolet
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La Corée du Nord à visages humains
Livre • Dans le «Royaume Ermite», le photoreporter français Stéphan Gladieu a réalisé des portraits en pied proches du travail de studio et de la peinture d’histoire. A l’ère du primat absolu du collectif.

L’Amérique poétique et intime
Musique • L’envoutant songwriter et guitariste étasunien Buck Curran à la voix basse et profonde affectionne les poèmes sonores expérimentaux créés par improvisation. Il était en concert à la Cave 12. Et à infuser sur la toile.

Un autodafé aux conséquences tragiques
Cinéma
• Au crépuscule du régime autoritaire du Shah, des cinémas sont incendiés. Sous la forme d’un puzzle, «Careless Crime» revient sur l’un de ces attentats. En composant avec la censure iranienne actuelle.

La victime avec le masque de la nuit
Théâtre
• Christiane Jatahy s’inspire librement de l’ambigu thriller dramatique «Dogville» de Lars von Trier, en passant quasi sous silence qu’il s’agit d’une tragédie de la vengeance. Où la victime se mue en implacable «justicière» d’elle-même.

Le crépuscule des glaciers portés disparus
Photographie
• De l’Himalaya à l’Arctique en cheminant par les Alpes suisses, la fonte des glaciers s’accélère. Plusieurs photographes helvétiques documentent cette terrifiante beauté du désastre. La Genevoise Stéphanie Buret impressionne.

Les clichés mâles mis en question
Photographie
• Un ouvrage et une exposition se déploient autour du corps des hommes. Leur but? Déconstruire les représentations convenues de la masculinité ayant participé à mener le monde à l’abîme.

Tout Shakespeare mis sur la table
Théâtre
• Les 36 pièces du grand Will sont résumées et racontées avec des objets du quotidien comme substituts mutiques des personnages sur une table devenue diagramme par un.e interprète narrateur.trice, dans un anglais contemporain. Audacieux, austère et pédagogique.

Le malheur humain en mode burlesque
THÉÂTRE • Dans un théâtre de dérision et de l’Absurde, Ionesco aborde le malheur humain par une dramaturgie comiquement ravagée. «La Cantatrice chauve» marque l’échec de l’humain comme être logique pensant et parlant. Un constat toujours d’actualité.
