Le POP conteste la hausse des tarifs Onde verte

Le POP s’insurge contre l’augmentation des tarifs de l’Onde verte. La communauté tarifaire neuchâteloise relève en effet ses prix de 2,9% en moyenne dès le 12 décembre. « Encore une fois l’incohérence de nos autorités est évidente ! Il faudra bien un jour savoir ce qu’elles veulent : favoriser la mobilité publique ou privée ?...

Le POP s’insurge contre l’augmentation des tarifs de l’Onde verte. La communauté tarifaire neuchâteloise relève en effet ses prix de 2,9% en moyenne dès le 12 décembre. « Encore une fois l’incohérence de nos autorités est évidente ! Il faudra bien un jour savoir ce qu’elles veulent : favoriser la mobilité publique ou privée ? Faire supporter les charges des transports publics selon les revenus et la fortune de chacun ou faire payer à tous les usagers le même prix ? », se demande le secrétariat du parti dans un communiqué. « Si on répond, comme le POP, que la mobilité publique doit être la priorité pour nos gouvernants et pour l’ensemble de la société, alors l’Etat et les entreprises qui lui sont périphériques doivent favoriser les transports publics, notamment par le maintien voire la réduction des tarifs. Une augmentation du prix des billets est contraire à la volonté de favoriser ce type de moyen de déplacement. Et si on répond, comme le POP, que le prix de prestation des services publics doit correspondre à la situation sociale de la population, alors on ne doit pas augmenter le prix des billets car ils font payer la même somme quelle que soit la situation du voyageur.

Si le dépassement des coûts des transports publics est couvert par l’Etat, il est pris en charge par la fiscalité des contribuables et donc répartit entre les habitants selon leurs situations financières. Il s’agit d’une pratique solidaire garantissant l’équilibre social. » Selon les popistes, cette décision révèle que « la structure politique du canton est marquée par l’individualisme à outrance : les dogmes du néolibéralisme cherchent à faire du profit sur tout, la notion de service public est perdue et les responsabilités de l’Etat envers les citoyens n’existent plus ».