La gauche lausannoise doit éviter la routine

Elections communales • Y aura-t-il beaucoup de suspense lors des élections communales à Lausanne ? La gauche y est majoritaire depuis une vingtaine d’années tant à l’exécutif qu’au législatif Les élections du 13 mars prochain ne devraient normalement rien y changer. Si suspense il y a, il réside surtout dans les élections à la Municipalité. La droite ne...

Y aura-t-il beaucoup de suspense lors des élections communales à Lausanne ? La gauche y est majoritaire depuis une vingtaine d’années tant à l’exécutif qu’au législatif Les élections du 13 mars prochain ne devraient normalement rien y changer. Si suspense il y a, il réside surtout dans les élections à la Municipalité. La droite ne cache pas son ambition de ravir son siège au popiste, Marc Vuilleumier. Dommage pour elle, celui-ci est une des magistrats les plus populaires chez les Lausannois. Les affaires de la droite sont d’autant plus compliquées qu’elle est fragmentée. Signe peut-être prémonitoire, l’initiative des radicaux-libéraux pour supprimer la taxe sur les divertissements a nettement été rejetée par 66% des voix. Le danger le plus menaçant pour la majorité ne réside-t-il pas finalement dans celui de la routine ? Pour éviter ce risque, il est donc fondamental que la représentation de La Gauche se renforce au conseil communal. Celle-ci a plusieurs fois servi d’aiguillon à ses deux partenaires de la gauche que sont le PS et les Verts, notamment en reprenant Daniel Brélaz, Géant Vert. Elle ne s’est pas non plus privée de houspiller son municipal de la police et de sports. Deux affaires récentes d’abandon de prévenu dans les bois de Sauvabelin par la police municipale ont montré que la critique était nécessaire. Elle permet d’avancer.