Onore al compagno David Pataracchia !

hommage • Ciao David ! ou plutôt a presto (à bientôt). J’ai connu David en 2003 lors de réunions des Communistes genevois. J’ai de suite apprécié l’homme, un bloc intègre et provocateur. Une phrase de Ferré sied bien au personnage : « Je provoque à l’amour et à l’insurrection. Yes ! I am an immense provocateur. »...

Ciao David ! ou plutôt a presto (à bientôt).

J’ai connu David en 2003 lors de réunions des Communistes genevois. J’ai de suite apprécié l’homme, un bloc intègre et provocateur. Une phrase de Ferré sied bien au personnage : « Je provoque à l’amour et à l’insurrection. Yes ! I am an immense provocateur. » David aimait bien mettre en exergue les travers de l’homme. Je me rappelle d’un texte écrit aux Verts genevois qui était sublime. Un coup de poing tout en finesse qui rappelait à cette formation les dérives électoralistes et la poudre aux yeux qui en découlait.

L’homme était taquin, excessif parfois. Il connaissait bien la classe ouvrière et avait cette légitimité, même si ces propos étaient parfois durs, voire cruels, il aimait ce prolétariat et ces coups de gueule étaient finalement un geste d’amour envers ceux d’en bas.

La Vogue de Bardonnex sera bien terne cette année, la bruschetta manquera.
Ah David, j’ai quand même les larmes aux yeux, ne m’en veux pas, ta disparition vient bien trop tôt… Bordel, si les grandes gueules disparaissent si vite, la vie sera fade avec tous ces moutons. Mais rassure-toi, même si il y a de quoi vomir à Genève, on continuera la lutte. Ce qui compte, c’est moins l’issue que le combat.
Je t’aime David, tu m’as appris le goût du combat et que, même minoritaires, on avait raison. Oh pas pour tout !

A presto camarade. Seul est mort celui que l’on oublie.