Mobilisation contre la fermeture de la poste de la rue de la Ferme

Le comité « Touche pas à ma Poste » s'organise pour empêcher la fermeture annoncée d'un bureau de poste de proximité.

Le comité « Touche pas à ma Poste » s’organise pour
empêcher la fermeture annoncée d’un bureau de poste de proximité.

« Quoi, notre Poste ferme ? Pas si vous l’ouvrez. » Le comité « Touche pas à ma Poste » n’apprécie pas du tout que la Ville de Genève et la Poste aient décidé en octobre et de concert de fermer l’office de poste de la Cluse, près de l’hôpital. Les usagers seront renvoyés vers le nouvel office de Plainpalais. Une décision qui « satisfait » la Ville, mais pas le comité. Pour faire entendre son opposition et exprimer son indignation, celui-ci a envoyé une lettre au Conseil administratif et notamment au Département de la cohésion sociale et de la solidarité présidée par la Verte Esther Alder. Il rappelle son combat entamé en 2001 avec force pétitions et fêtes de soutien pour le maintien du bureau postal. Il souligne aussi que ce dernier est fréquenté par des commerçants et des habitants dont de nombreuses personnes âgées ou handicapées. « La loi cantonale prévoit que l’Etat et les communes collaborent pour favoriser l’intégration et l’autonomie des personnes handicapées. Votre décision va à l’encontre de cet objectif », est-il écrit dans la lettre. Plus généralement, le comité défend le principe d’un service public de proximité, expliquant que la Poste s’apprête à faire un bénéfice record d’un milliard en 2011. « Dans ces conditions, le maintien de notre bureau de poste ne saurait mettre en péril son équilibre financier », souligne le comité. Celui-ci s’offusque aussi que le Conseil administratif n’a pas pris la peine de discuter avec lui.

Rassemblement le 18 novembre

Pour faire entendre son opposition, celui-ci a aussi prévu d’organiser un rassemblement-apéro de protestation le 18 novembre à 11 heures 30 devant le bureau de Poste de la rue de la Ferme.

Rappelons que le 14 octobre dernier, la Ville avait ratifié un accord avec la Poste pour un maintien de l’office de Saint-Jean, défendue bec et ongles par un comité emmené par la retraitée Jacqueline Meng. De même qu’un maintien de celle des Acacias qui sera transféré dans un autre local, tout en avalisant la fin du bureau de la Cluse.