Le chien Rocky a-t-il déshabillé et agressé le petit Luca, comme l’a conclu la justice valaisanne ? « La vérité est simple. La justice valaisanne ne mérite pas son nom. Elle fonctionne en cercle clos, un collègue protégeant un autre collègue, une instance couvrant une autre instance. Il n’y a aucun pouvoir de contrôle », assure Henri Carron dans l’hebdomadaire socialiste Le Peuple valaisan. Non seulement le juge a bâclé son enquête, mais son travail n’a été supervisé par personne. Elu « uniquement en raison de son appartenance au PDC du Valais central », le juge d’instruction cantonal Jo Pitteloud est un « incapable », selon l’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats valaisans. Faute d’un conseil de la magistrature, réclamé par les socialistes, le Zappelli valaisan ne peut être sanctionné que par le Tribunal cantonal. « Autant dire par personne puisque les juges cantonaux sont élus en fait par le PDC. »