« Avec La Gauche, la politique popiste risque de disparaître »

La disparition du groupe au Grand Conseil n’est pas entièrement négative si elle amène une réflexion sur la campagne qui l’a précédée. On admet généralement qu’une bonne campagne publicitaire, commerciale ou politique, exige de « se profiler ». Or, lorsque notre camarade Julien Sansonnens déclare dans le tract « Ensemble traçons d’autres voies » que...

La disparition du groupe au Grand Conseil n’est pas entièrement négative si elle amène une réflexion sur la campagne qui l’a précédée.

On admet généralement qu’une bonne campagne publicitaire, commerciale ou politique, exige de « se profiler ». Or, lorsque notre camarade Julien Sansonnens déclare dans le tract « Ensemble traçons d’autres voies » que sa priorité est un vrai tournant écologique, il ne se profile pas, il s’accroche au char des Verts libéraux. C’est encore pire lorsque le zélateur de la décroissance dit « La vraie richesse de l’être humain n’est pas matérielle ou financière… », ce qui s’inscrit parfaitement dans la critique de la politique du POP, de l’initiative pour un salaire minimum, de la défense d’une politique de défense du système de protection sociale, de maintien du service public et de lutte contre les privatisations. Dont le résultat premier est l’augmentation des hauts salaires et la diminution des petits.

L’inclusion du POP dans La Gauche a pour résultat de noyer son logo dans ceux qui, à part solidaritéS, sont inconnus et peu significatifs. Mais ce n’est pas le plus grave ! Un parti n’est pas un but mais un outil pour la défense d’intérêts et d’une politique. L’outil peut être amélioré. Mais c’est la politique du POP qui risque de disparaître avec La Gauche.