Ensemble à Gauche lance sa campagne électorale

C’est parti ! En prévision des élections cantonales du 6 octobre, la liste 1, celle d’Ensemble à Gauche (EàG), vient de lancer sa campagne de terrain avec l’espoir de faire son grand retour au parlement genevois. Le 27 août, une cinquantaine de candidats, de militants et de sympathisants de la coalition ont organisé un cortège...

C’est parti ! En prévision des élections
cantonales du 6 octobre, la
liste 1, celle d’Ensemble à Gauche
(EàG), vient de lancer sa campagne
de terrain avec l’espoir de faire son
grand retour au parlement genevois.
Le 27 août, une cinquantaine de candidats,
de militants et de sympathisants
de la coalition ont organisé un
cortège entre Carouge et la gare de
Cornavin, en demandant le retour de
la ligne 13 du tram qui permettait de
faire le trajet en ligne directe. « Notre
coalition se battra naturellement au
Grand Conseil pour un retour à des
tarifs TPG abordables, avec comme
horizon la gratuité de ce service
public indispensable ! Genève en a
largement les moyens. Le nouveau
réseau et ses multiples transbordements
sont aussi un vrai problème :
EàG défend donc le retour des trams
13 et 16, sans diminution de fréquence,
et soutient une vraie priorité
dans nos rues aux véhicules TPG »,
assure le conseiller municipal et
ancien député Pierre Vanek. Cette
proposition se double d’une initiative
de l’Avivo et des usagers pour que
soient réintroduites ces deux lignes
disparues. Rebelote le 2 septembre. Le
regroupement de la gauche de la
gauche a investi un bureau vide d’un
immeuble à la rue de Lausanne, pour
dénoncer la spéculation immobilière
à Genève. « L’immeuble a été transformé
en bureaux de façon illégale et
l’Etat ne fait rien. Il devrait exproprier
le propriétaire. Aujourd’hui, sur les 27
locataires, il n’en reste plus que trois
qui combattent leur expulsion avec
l’aide de l’Asloca », a souligné le
conseiller administratif de la Ville de
Genève Rémy Pagani, qui a participé
à l’action. EàG se propose de répertorier
tous les bureaux actuellement
vides qui ont été transformés illégalement
par les propriétaires d’immeubles
ces 20 dernières années pour
qu’ils soient remis en location comme
logements au prix initial. Une manifestation
conjointe avec des collectifs
d’habitants est d’ores et déjà prévue le
14 septembre (dès 14h) à la Place
Neuve pour revendiquer la construction
de logements de qualité et à prix
abordable, de même qu’un contrôle
des loyers.