De la Reussille soutient le maire de Marinaleda

« Que des gens qui n’ont rien occupent des terres à l’abandon, cela ne me choque pas. Ce qui me choque, ce sont ceux qui ont spéculé honteusement et entraîné la crise dans laquelle sombre le pays. Dès lors, il est légitime que ces terres puissent être exploitées, même si la loi l’interdit. Et les...

« Que des gens qui n’ont rien
occupent des terres à
l’abandon, cela ne me
choque pas. Ce qui me choque, ce sont
ceux qui ont spéculé honteusement et
entraîné la crise dans laquelle sombre le
pays. Dès lors, il est légitime que ces
terres puissent être exploitées, même si
la loi l’interdit. Et les actions telles que
celles menées par le syndicat andalou
sont un élément qui permettra d’avancer
vers un changement des lois. En
Suisse même, il a parfois fallu s’écarter
de la légalité pour gagner des combats
légitimes comme lors du combat contre
l’extension de la place d’armes de Bure
ou pour sauver les marais de Rothenturm
», explique le maire popiste de la
Ville du Locle, Denis de la Reussille.
Dans les colonnes de L’Express / L’Impartial,
l’élu rouge de la Mère commune
défend son homologue espagnol, Juan
Manuel Sanchez Gordillo, maire de
Marinaleda, petite commune rurale
connue mondialement pour ses expériences
d’alternative au capitalisme, qu’il
avait rencontré en 2010 dans le cadre
d’une émission de la RTS. Le 21
novembre, le Tribunal supérieur d’Andalousie
a condamné celui qui est aussi
leader du syndicat andalou des travailleurs
(SAT) avec Diego Canamero,
à 7 mois de prison et 1’200 euros
d’amende. Le tribunal a voulu punir le
syndicat pour son occupation en juillet
2012 d’une vaste propriété de l’armée
désaffectée à Las Turquillas, dans la
province de Séville, où oeuvrait une cinquantaine
de chômeurs agricoles et
militants du SAT. A quand le jumelage
des deux villes rouges ?