Musique • A l’affiche du Sinfonietta de Lausanne, la plus inattendue 9e symphonie, celle de Chostakovitch, qui aurait dû célébrer la gloire de Staline, mais où le sarcasme devient réquisitoire.

Staline, en commandant à Chostakovitch une symphonie qui n’était pas par hasard la neuvième du compositeur russe, voulait qu’à l’instar de celle de Beethoven, ce soit une œuvre grandiose à sa gloire et à celle de l’URSS victorieuse, l’apothéose d’une trilogie après les deux symphonies de guerre, la 7e «Leningrad» et la 8e. Mais Chostakovitch...