Militant du Parti Ouvrier et Populaire depuis sa fondation, Pierre Payot en a été député au Grand conseil vaudois de 1949 à 1953 et de 1957 à 1988, puis Conseiller communal à Lausanne de 1990 à 2005. Il a également participé à des activités syndicales, notamment au sein de la VPOD lausannoise (aujourd’hui SSP) et du Cercle ouvrier à la Maison du Peuple, dont il a été le secrétaire jusqu’en 1995.
En 2012, Pierre Payot confiait dans nos colonnes: «La guerre d’Espagne a marqué mon éveil à la politique. En 1943, la Mob m’a fait connaître la classe ouvrière en uniforme. Je suis entré au POP en 1944 par amour de l’humanité et avec une relative intelligence théorique du mouvement historique. A ce propos, je regrette un peu le rite de la remise annuelle des cartes du parti, symbole de partage, d’engagement et de communauté d’idées par rapport à la politique et à la vie».
Engagé dès le début des années 1940 dans la lutte contre le fascisme, il a partagé des valeurs de justice et d’égalité, de pacifisme, d’humanisme et de rationalisme. Il s’est illustré sur des thématiques comme la justice fiscale, l’arrêt de la centrale nucléaire de Lucens, mais a aussi impulsé la création de la Tour de Sauvabelin à Lausanne. Pierre Payot aura partagé ses valeurs avec plusieurs générations de militant.e.s au POP.
Il aura inspiré l’engagement de David Payot, son fils, actuellement conseiller municipal à Lausanne, mais aussi de nombreux.ses camarades, en faveur d’une société plus juste et plus respectueuse de chaque homme et femme. La rédaction de Gauchebdo présente toutes ses condoléances à sa famille et à ses proches.
Une cérémonie d’adieu aura lieu au centre funéraire de Montoie, chapelle B, à Lausanne, le lundi 18 novembre à 15 heures.