Pétition vaudoise pour la fermeture du secondaire II

Vaud • Les signataires demandent une fermeture des écoles post-obligatoires comme au printemps passé .

«En Argovie, où il y a moins de cas de Covid-19, les gymnases et les écoles professionnelles sont passés à l’enseignement à distance, mais dans les cantons de Genève ou de Vaud, qui compte le plus de cas de la variante britannique du Covid-19, on continue comme si rien n’était», explique Zakaria Dridi, jeune popiste et un des promoteurs de la pétition, qui a déjà recueilli 2200 signatures dans le canton de Vaud.

Les signataires demandent  une fermeture des écoles post-obligatoires comme au printemps passé . «Cette inertie est d’autant plus incompréhensible que le canton de Vaud se vante d’être prêt pour l’enseigne- ment à distance et qu’il n’a jamais été aussi nécessaire que maintenant. A défaut, nous demandons de rétablir les cours par demi- classes dont nous avons fait l’expérience positive en mai et juin», précise Zakaria Dridi, qui rappelle que la situation pèse sur la santé psychologique des élèves. «De plus, la situation est aussi problématique pour l’apprentissage, certains profitant des cours en présentiel alors que d’autres sont dans l’impossibilité de suivre les cours pendant 2 semaines, car en isolement», sou- ligne-t-il encore.

Pour l’heure, la Confédération prévoit d’intensifier des tests massifs dans les écoles, mais aussi dans les EMS et les entreprises, selon un projet d’ordonnance. La responsabilité de cette tâche incomberait aux cantons, qui pour l’heure freinent des quatre fers. Pour la médecin cantonale genevoise, Aglaé Tardin, cité dans le Temps: «Le testing de masse dans les écoles aujourd’hui n’est ni pertinent ni faisable.»

Pour sa part, le Canton de Vaud a annoncé cette semaine des tests rapides qui pourront être déclenchés sur des critères élargis et plus fréquemment. Jusqu’ici, la décision de réaliser des tests rapides se prenait à partir de 3 cas en moins de 5 jours dans les classes à partir de la 9ème année. Dès cette semaine, des tests rapides seront réalisés dès 2 cas testés positifs sur une période de 5 jours, quel que soit le degré de scolarité de la classe, y compris au primaire. «Pour nous, c’est un pis-aller», décrète Zakaria Dridi.