Après le dépôt d’une demande de moratoire sur le 5G, les représentants des Cantons de Neuchâtel, du Jura et de Genève étaient entendus cette semaine par la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des Etats. «Outre un moratoire contre la 5G dite «classique» jusqu’à 3,5 GHZ, actuellement en déploiement après l’attribution des concessions, le texte genevois s’inquiétait des effets de la 5G millimétrique, qui comprend des fréquences de l’ordre de 20GHz, émettant des faisceaux potentiellement nuisibles pour la santé», précise le député écologiste genevois, Pierre Eckert.
Au final, la Commission n’a pas souhaité donner suite à ces trois initiatives cantonales, mais a accepté un simple postulat, qui vise à agir en faveur de l’information à la population, à favoriser l’implication des cantons et garantir la prise en compte des résultats des recherches sur les répercussions des ondes millimétriques sur la santé et l’environnement. «Ce postulat constitue un pas dans la bonne direction, mais il s’agira de rester vigilant à l’avenir pour s’assurer que le principe de précaution est bel et bien respecté», estiment les motionnaires. La route pour le développement des deux types de 5G définitivement pavée?