«Les étudiant.es terminant leur première formation universitaire (bachelor) cette année n’ont connu qu’un seul semestre normal d’enseignement depuis le début de leurs études (en automne 2019), et la perspective d’une nouvelle fermeture des campus pour la fin du semestre d’automne 2021 et/ou le semestre de printemps 2022 signifie que des milliers d’étudiant.es obtiendront un diplôme de bachelor en n’ayant fréquenté les établissements de formation que de loin en loin ces trois dernières années et dans des conditions d’études très dégradées», assure le syndicat SSP-Hautes Ecoles, qui demande au Conseil fédéral de renoncer à un retour à l’enseignement à distance dans les universités et HES. Pour l’heure, les Cantons sont aussi favorables à un enseignement «en présentiel».
Le SSP rappelle que des mesures ont été renforcées dans le cycle supérieur. Ainsi, les cours magistraux sont largement diffusés simultanément en présentiel et en ligne, à destination des étudiant.es en quarantaine ou ayant des symptômes, les masques sont obligatoires
dans les espaces intérieurs, les espaces repas ont été aménagés pour le maintien de la distance, les évènements festifs sont supprimés.
Tout en réitérant son refus d’un enseignement à distance, le SSP demande aussi de permettre l’organisation des sessions d’examens de janvier ou février en présentiel, dans le respect des règles sanitaires en vigueur. Et de renforcer les protocoles sanitaires pour la rentrée de février 2022 si les circonstances l’exigent à ce moment-là (contrôles renforcés dans les établissements, extension du certificat aux enseignant.es, etc.).