Attrape-gogos (libéral) de base

Il faut le dire • Comme nous le rappelions dans le dernier numéro, le RBI apparaît comme un dilemme sérieux pour la gauche, un sujet de débat long et parfois houleux. Pourtant, à moins de, disons, 4’000 francs, il ne devrait pas y avoir d'équivoque et le projet être refusé.

A quand la fin du jeu de dupes?

Il faut le dire • Quand il s’agit de se faire de l’argent, en Suisse, on ne recule devant rien. UBS et le Crédit suisse figurent parmi les banques qui ont créé le plus de sociétés offshore via le cabinet panaméen Mossack Fonseca et quantité d’autres proviennent de dizaines d’études d’avocat basées en Suisse. «La création ou détention d’une société offshore n’est absolument pas illégale si la personne déclare ses actions et sa fortune dans son pays de résidence. Il y a toutes sortes de raisons légitimes de détenir une offshore», affirmait l’avocat genevois Christian Lüscher, interrogé par la RTS, précisant que lui-même n’administrait aucune de ces sociétés.
Il est pourtant de notoriété publique que dans des très nombreux cas, celles-ci servent à l’évasion fiscale voire à couvrir des activités illégales...

Une trop belle unanimité?

Il faut le dire • Le 5 juin prochain, la population suisse se prononcera sur une révision de la loi sur l’asile, qui promet une accélération des procédures. Mise à part l'UDC, aucune voix critique, en particulier à gauche, ne semble se lever contre ce nouveau projet.

Mendicité=insécurité?

Il faut le dire • Lors du débat relatif à l’élection du 28 février à la Municipalité de Lausanne sur la Télé (chaine valdo-fribourgeoise basée à Lausanne), au cours duquel le thème de l’insécurité a été abordé, les journalistes ont parlé de dealers et de mendicité. Or, contrairement au deal, la mendicité ne peut être considérée comme de la criminalité, car ce n’est pas un crime que d’être pauvre. Lors de ce débat, les personnalités de droite, UDC en tête, n’ont cependant pas hésité à démontrer que les mendiants et autres Roms participaient à créer un «sentiment d’insécurité» développé par la population.

Décès de Benoît Violier: un minimum de réserve, s’il-vous plaît!

Il faut le dire • Le décès du «chef triplement étoilé» Benoît Violier a donné lieu, et continue de donner lieu, à l’une de ces gargantuesques orgies journalistique dont le microcosme a le secret. On ne compte plus les articles, analyses, témoignages, hommages reniflants de tout ce que la Suisse romande compte de people, de gens fortunés et de décideurs,...