Mustang, du cheval sauvage aux filles révoltées

La chronique féministe • L’ayant manqué à sa sortie, je suis allée voir le film Mustang durant le week-end de Pâques. J’en suis sortie bouleversée. C’est le premier film de Deniz Gamze Ergüven, née à Ankara, qui fait des allers et retours entre la France et la Turquie et a vécu à l’adolescence les pressions d’une société machiste. Contrairement à ses héroïnes, il lui a fallu des années pour se rebeller. Les cinq sœurs, elles, crinière au vent, cavalent comme des chevaux fougueux au bord de la mer, sur les routes, dans le village.

Le test de Bechdel, méthode pour évaluer la place des femmes au cinéma

La chronique féministe • On a beaucoup parlé de films ces derniers temps, notamment lors des Césars (le 26 février) et des Oscars (le 28 février), qui ont remis le prix d’interprétation féminine à Catherine Frot pour Marguerite de Xavier Giannoli et à Brie Larson pour le rôle de Joy dans Room, film canado-irlandais de Lenny Abrahamson.

Bilan pour le 8 mars, la Fête des Femmes

La chronique féministe • Les années passent mais la situation des femmes ne s’améliore guère. Certes, tous les pays leur ont aujourd’hui accordé le droit de vote, qui en a entraîné beaucoup d’autres, comme celui de gérer sa fortune et de travailler sans l’accord du mari, mais l’égalité n’existe toujours pas dans les faits. La société a été pensée par et pour les hommes. Les femmes ne sont que des pièces rapportées, dans tous les domaines.

La nouvelle poupée Barbie

La chronique féministe • Mattel est une société américaine de jouets et jeux fondée en 1945 par Harold Matson et Elliot Handler, d’où le nom de l’entreprise: Mat+Ell = Mattel. C’est Ruth, la femme d’Elliot, qui créa Barbie (diminutif de leur fille Barbara) en 1959, en copiant abusivement les caractéristiques de Bild Lilli, un personnage de bande dessinée de Reinhard Beutin, dont l’entreprise allemande Rolf Hausser s’inspira pour fabriquer une poupée mannequin en 1955. A cause de la concurrence de la Barbie, ce dernier fit faillite en 1964.

Le remaniement ministériel du 11 février et les femmes

La chronique féministe • Comme Laurent Fabius quitte le ministère des Affaires étrangères pour, vraisemblablement, la présidence du Conseil constitutionnel, en remplacement de Jean-Louis Debré, François Hollande a procédé à un mini-remaniement ministériel, qualifié par la droite de «bricolage» catastrophique ou «d’auberge espagnole» à 15 mois de la nouvelle échéance présidentielle

La démission de Christiane Taubira

France • La chronique féministe - Bien sûr, on la sentait venir. Il devenait trop flagrant que Christiane Taubira, garde des Sceaux du gouvernement Hollande depuis 2012, était en désaccord avec la politique menée. Trop de dissensions s’étaient avérées ces derniers mois. Le projet de déchéance de nationalité a été la goutte qui fait déborder le vase. Avant cela, on lui mettait des bâtons dans les roues pour la réforme de la justice des mineurs, la suppression de la Cour de justice de la République (juridiction spéciale pour les membres du gouvernement), le statut pénal du chef de l’Etat, pourtant promis par le candidat Hollande.

On n’en a pas fini avec le harcèlement

La chronique féministe • Les événements de la Saint-Sylvestre à Cologne ont un effet pervers: il est devenu quasiment impossible de défendre la cause des étrangers. L’UDC en profite pour aiguiser ses arguments en vue de l’initiative dite de «mise en œuvre». Avec sa mauvaise foi habituelle, elle veut faire croire que son initiative nous préservera des dérives des étrangers. En fait, elle attaque l’Etat de droit. Si cette initiative passait, ce serait catastrophique pour l’image de la Suisse et ses relations avec l’UE. Et elle n’arrangerait en rien la situation des femmes, ni celle du peuple, d’ailleurs. Sans parler des deux millions d’étrangers qui contribuent à la richesse de notre pays.