Le plein de listes CS-POP-Verts

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La coalition CS-POP-Verts veut maintenir son siège à l’exécutif de la ville de Delémont

Le Parti ouvrier et populaire, Combat socialiste et Verts s’unissent pour les élections communales à Delémont qui se dérouleront fin novembre. Ils présenteront donc des listes communes. (Il n’y a pas de possibilités d’apparentements.) CS-POP avait combattu la baisse du nombre de sièges au législatif communal de 51 à 41. Un des arguments pour cette réduction était la difficulté des partis à trouver des candidats. CS-POP-Verts y répond en présentant une liste complète de 18 candidates et 23 candidats. Presque tous les sortants se représentent. CS-POP détient actuellement 7 sièges sur 51. L’adjonction des Verts, présents pour la première fois, devrait permettre d’en maintenir au moins 7 sur 41. Et les bons résultats des élections cantonales 2006 (plus de 21% au total) permettent d’espérer davantage.

Sauver le siège à l’exécutif

La baisse du nombre de conseillers communaux (en plus du maire) de 6 à 4 menace directement le siège CS-POP. Mais il y a de bonnes chances de le conserver. Aux côtés d’André Parrat, titulaire actuel (CS), les candidats sont Esther Gelso (CS), Adem Shala (Verts) et Jean-Pierre Kohler (POP).

André Parrat à la mairie

Pierre Chételat, libéral-radical très à droite, et Gilles Froidevaux, maire actuel, socialiste, sont candidats à la mairie. Le PDC présentera aussi une candidature, mais, au moment d’écrire ces lignes, le nom du désigné n’estpas encore connu. CS-POP-Verts a décidé de se lancer aussi dans la course. Il présente la candidature d’André Parrat, actuel responsable du Département des Travaux publics. Il y aura donc une « primaire » à gauche. Mais cela ne devrait nullement hypothéquer les chances de maintenir la mairie à gauche.

Delémont : échec pour les jeunes et la culture

Les citoyennes et citoyens de Delémont ont refusé par 52,3% des voix la petite augmentation de quotité d’impôt qui aurait permis de financer trois projets sportif et culturels. Amère déception pour les milieux des sports de glace, des jeunes et de la culture qui ont fait campagne ensemble.
Il y a plusieurs facteurs à cet échec. Toute augmentation d’impôt, même si celle-ci était plus que compensée par une baisse simultanée de l’impôt cantonal, suscite évidemment de l’opposition. Et les partis de droite prônaient le non en faisant croire qu’on pouvait se passer de cette augmentation, eux qui dénoncent toujours le moindre déficit public.

La vengeance des golfeurs

On a aussi constaté que certaines associations sportives, bien servies dans les années précédentes (par exemple le club de football des SRD), n’ont pas montré de solidarité avec les clubs de hockey et de patinage. Et on a même entendu certains partisans du projet de golf, refusé en 2007, dire qu’ils votaient non par une sorte de « vengeance », comme si les associations qui étaient derrière les trois projets y étaient pour quelque chose.
Comme ceux qui prônaient le non se disaient quand même en faveur de deux, voire des trois projets, on peut imaginer qu’on trouvera une solution pour l’un ou l’autre. Des motions ont été déposées au Conseil de ville et le groupe CS-POP a demandé une séance extraordinaire cette année encore pour essayer de sauver ce qui peut l’être. Pour la patinoire, il faut une solution très rapide ou c’est la fermeture à fin février 2009.

Indispensable centre culturel

Presque personne ne combattait le centre de jeunesse et de culture, on espère que le projet n’est pas enterré. Pour la salle St-Georges, le Conseil communal propose des améliorations pour un million au lieu de la transformation en vraie salle de spectacles devisée à 4,8 millions.