Les députés coulent le projet de scinder la CGN

Le Grand Conseil a refusé de suivre le Conseil d'Etat, qui souhaitait démanteler la compagnie de navigation.

Le Grand Conseil a refusé de suivre le Conseil d’Etat, qui souhaitait démanteler la compagnie de navigation.

La flotte sur le Léman est un service public international et inter cantonal. Cela n’a jamais été simple au niveau de son financement. La CGN comprend de magnifiques bateaux historiques dont le canton de Vaud rechigne à payer les coûteuses restaurations. Aussi le Conseil d’Etat vaudois a-t-il imaginé de scinder la compagnie et de confier la conservation de la flotte historique à une entité distincte, à but non lucratif, afin d’optimiser la recherche de fonds privés.

Le Grand Conseil ne l’a pas entendu de cette oreille. A l’unanimité moins cinq voix il a souhaité que le gouvernement présente avant fin novembre un projet de loi sur la CGN, comme l’a fait le canton de Genève, et propose une solution pour les rénovations et l’avenir du chantier naval.

Le malheureux conseiller d’Etat François Marthaler s’est trouvé bien seul pour tenter de calmer le jeu. Surtout que plusieurs membres du personnel de la CGN étaient fort attentifs à la tribune du public. Une pétition des voyageurs a d’ailleurs soutenu leurs demandes de maintien de l’entité CGN sans morcellement et de restauration des bateaux comme le superbe Vevey, aujourd’hui toujours en fond de calle.

Les libéraux soutiendraient-ils une grève ?

De tous les bords politiques, les critiques ont fusé sur la pingrerie du gouvernement, toujours aussi frileux à l’idée d’investir. Tous reconnaissaient la patte implacable du Président Broulis. Mais le Grand argentier du gouvernement n’a pas daigné affronter lui-même le Parlement. La vision comptable qui lui est chère a été déléguée à François Marthaler, qui a pourtant promis d’étudier en détail diverses solutions comme celle d’une holding.

Le groupe POP-solidaritéS a lancé que s’il appréciait les voyages avec la CGN, il n’aimait pas être mené en bateau par le Conseil d’Etat. Et d’interpeller les libéraux dont les critiques n’étaient pas les moins vives contre le gouvernement : « Si le Conseil d’Etat reste sourd aux demandes du Parlement, allez-vous soutenir la grève de la CGN ? » Une question qui a failli faire s’étrangler d’indignation l’ensemble du groupe libéral pour qui les rêves, c’est fait pour être rêvé.

Les députés coulent le projet de scinder la CGN

Le Grand Conseil a refusé de suivre le Conseil d'Etat, qui souhaitait démanteler la compagnie de navigation.

Le Grand Conseil a refusé de suivre le Conseil d’Etat, qui souhaitait démanteler la compagnie de navigation.

La flotte sur le Léman est un service public international et inter cantonal. Cela n’a jamais été simple au niveau de son financement. La CGN comprend de magnifiques bateaux historiques dont le canton de Vaud rechigne à payer les coûteuses restaurations. Aussi le Conseil d’Etat vaudois a-t-il imaginé de scinder la compagnie et de confier la conservation de la flotte historique à une entité distincte, à but non lucratif, afin d’optimiser la recherche de fonds privés.

Le Grand Conseil ne l’a pas entendu de cette oreille. A l’unanimité moins cinq voix il a souhaité que le gouvernement présente avant fin novembre un projet de loi sur la CGN, comme l’a fait le canton de Genève, et propose une solution pour les rénovations et l’avenir du chantier naval.

Le malheureux conseiller d’Etat François Marthaler s’est trouvé bien seul pour tenter de calmer le jeu. Surtout que plusieurs membres du personnel de la CGN étaient fort attentifs à la tribune du public. Une pétition des voyageurs a d’ailleurs soutenu leurs demandes de maintien de l’entité CGN sans morcellement et de restauration des bateaux comme le superbe Vevey, aujourd’hui toujours en fond de calle.

Les libéraux soutiendraient-ils une grève ?

De tous les bords politiques, les critiques ont fusé sur la pingrerie du gouvernement, toujours aussi frileux à l’idée d’investir. Tous reconnaissaient la patte implacable du Président Broulis. Mais le Grand argentier du gouvernement n’a pas daigné affronter lui-même le Parlement. La vision comptable qui lui est chère a été déléguée à François Marthaler, qui a pourtant promis d’étudier en détail diverses solutions comme celle d’une holding.

Le groupe POP-solidaritéS a lancé que s’il appréciait les voyages avec la CGN, il n’aimait pas être mené en bateau par le Conseil d’Etat. Et d’interpeller les libéraux dont les critiques n’étaient pas les moins vives contre le gouvernement : « Si le Conseil d’Etat reste sourd aux demandes du Parlement, allez-vous soutenir la grève de la CGN ? » Une question qui a failli faire s’étrangler d’indignation l’ensemble du groupe libéral pour qui les rêves, c’est fait pour être rêvé.