Passé en seconde position dans les élections municipales lausannoises, Marc Vuilleumier a apporté au POP une victoire, certes méritée, mais dont il faut analyser les causes.

La première cause est, bien sûr, la personnalité du directeur de police de la capitale vaudoise : ouvert à la discussion, attentif au bien-être de ses subordonnés, toujours à l’écoute de ses concitoyens et concitoyennes, modeste mais ferme , ses décisions tiennent compte de tous les aspects des problèmes.

En deuxième lieu, marxiste, il a toujours su en toutes circonstances, éviter les pièges de l’opportunisme et du sectarisme. Cela a été particulièrement évident, quand, attaqué par des gauchistes, il a refusé de céder à certains qui lui reprochaient d’être resté vigilant à l’égard des casseurs qui avaient tenté de perturber la manifestation du 1er mai. Le rôle d’une police de proximité n’est pas seulement d’être au service du peuple, mais aussi de s’opposer à des violences qui ne peuvent que ternir l’image des travailleurs en lutte. Le vote massif des électeurs et électrices de gauche montre avec éclat que cette politique était juste et comprise, non seulement par ceux qui soutiennent depuis longtemps l’orientation de la gauche, mais aussi par certains qui ne votaient pas toujours à gauche jusqu’ici.

En troisième lieu, la solidité du POP, uni derrière son candidat, a constitué un élément déterminant de la victoire obtenue. Le Parti s’est pleinement reconnu dans l’action de son représentant à la Municipalité. Ce dernier a été, avec constance, un artisan convaincu de la gouvernance rose-rouge-verte de la ville de Lausanne, sans jamais céder sur les principes qui sous-tendent l’action de son Parti.

Voici donc le POP en bonne posture pour les batailles à venir.