L’indispensable Parti suisse du Travail

Parue dans notre numéro du 1er Mai, l’interview de Norberto Crivelli, président du Parti suisse du Travail (PST) rappelait : « Le PST-POP est membre du Parti de la gauche européenne avec 27 autres partis européens et 11 partis observateurs. » Puis, abordant le problème de l’unité de la gauche radicale, Crivelli notait : «...

Parue dans notre numéro du 1er Mai, l’interview de Norberto Crivelli, président du Parti suisse du Travail (PST) rappelait : « Le PST-POP est membre du Parti de la gauche européenne avec 27 autres partis européens et 11 partis observateurs. »
Puis, abordant le problème de l’unité de la gauche radicale, Crivelli notait : « La Suisse n’est pas une île au milieu de l’Europe comme le pense l’UDC » et « l’unité des forces qui combattent le capitalisme a toujours été un souci des organisations de travailleurs. » Mais « on ne peut pas penser unir la gauche de la gauche en disant que les partis actuels sont dépassés. (…) Il faut d’abord rechercher les choses qui nous sont communes, les actions que nous pouvons mener ensemble, les occasions de rencontre avec toujours le respect des différences. » A défaut, rien ne marche.

C’est pourquoi ajoutait très justement le président du PST : « Les tentatives de créer le regroupement d’A gauche toute n’ont pas donné de résultats. L’actuelle tentative de lancer la Gauche a aussi été faite sans discussion préalable avec les partis intéressés. (…) Avec une telle approche, on risque encore une fois de rater le but. »

Dans le canton de Vaud en particulier, le POP a pu mesurer combien étaient justes les réflexions de Norberto Crivelli. En lançant, sans aucun succès, deux candidatures sauvages censées menacer l’élection du candidat popiste à la Municipalité Marc Vuilleumier, solidaritéS a montré qu’il n’attachait aucune importance à l’unité de la gauche.

Ce qui n’empêchera pas le PST-POP de continuer à travailler à la vraie unité de la gauche radicale.