La Doxa néolibérale contestée partout

A New York, au cœur de la finance mondialisée, ce sont des centaines de personnes qui manifestent chaque jour devant Wall street. Leur manifeste dit : « Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les Etats-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution mais nous ne pouvons plus nous...

A New York, au cœur de la finance mondialisée, ce sont des centaines de personnes qui manifestent chaque jour devant Wall street. Leur manifeste dit : « Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les Etats-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution mais nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la cupidité du capitalisme et des politiques corrompus définir la politique de notre pays. »

Au Portugal, se sont 130’000 personnes qui ont manifesté récemment « contre l’appauvrissement » et « contre l’agression du FMI ». Les Portugais exprimaient leur rejet des mesures massives de privatisation (compagnie aérienne, opérateur de lignes électriques…), de gel des salaires et de baisse des prestations sociales.

Dimanche passé, 35’000 personnes ont défilé à Manchester au cri de « conservateurs pourris, dehors ! », tandis que la ville accueillait le congrès du parti conservateur au pouvoir. Les syndicats préparent ce qui pourrait être la plus grande grève depuis 80 ans en Grande-Bretagne.

Aux quatre coins du monde, les peuples refusent de payer la facture d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Partout le modèle néolibéral (privatiser les bénéfices, collectiviser les pertes) est contesté, combattu.

Les recettes de la droite – ceux qui, aujourd’hui encore, prétendent donner des leçons d’économie – plongent chaque jour un peu plus le monde dans le chaos. Cette même droite qui, en Suisse, applique les mêmes remèdes mortels : casse des solidarités, privatisation des services publics, baisse des prestations sociales.

Le 23 octobre, nous votons. C’est l’occasion de renforcer celles et ceux qui luttent pour un tout autre modèle de société.