Le nouveau procureur général s’appellera Coquoz ou Jornot

Pour occuper le siège de procureur général, « seule une personnalité rassembleuse, indépendante du pouvoir politique et des milieux affairistes, bien acceptée par l’ensemble des magistrats et collaborateurs du Palais de justice peut entrer en ligne de compte », estiment les Verts. Or, Olivier Jornot, le candidat désigné par le PLR, « ne possède manifestement...

Pour occuper le siège de procureur général, « seule une personnalité rassembleuse, indépendante du pouvoir politique et des milieux affairistes, bien acceptée par l’ensemble des magistrats et collaborateurs du Palais de justice peut entrer en ligne de compte », estiment les Verts. Or, Olivier Jornot, le candidat désigné par le PLR, « ne possède manifestement pas ces qualités » aux yeux du parti écologiste. Pour le Parti socialiste, la candidature d’Olivier Jornot « s’inscrit dans la continuité de l’ère Zappelli ». Les deux partis soutiendront Christian Coquoz, présenté par le PDC, pour l’élection par le Grand Conseil du nouveau procureur général le 1er décembre.

Le « fusible » de Spoerri

Actuellement juge, Christian Coquoz avait été quelques mois durant chef de la police avant de devoir démissionner en avril 2003. La conseillère d’Etat Micheline Spoerri s’en était alors servie comme d’un « fusible » dans l’affaire de la « Balle marquante » reçue par la syndicaliste Denise Chervet en marge d’une manifestation altermondialiste. Si l’UDC présente l’avocat Pierre Schifferli, ses députés pourraient se rallier au final au candidat PDC. Le MCG, lui, ne fera part de ses intentions qu’à la veille de l’élection.