Les gardes-faune rangent leurs armes

Les gardes-faune genevois en ont ras la casquette. Depuis 2002, ces fonctionnaires de l’environnement ont accumulé plus de 4’000 heures supplémentaires en raison d’un sous-effectif et d’horaires irréguliers. Le Département de l’intérieur et de la mobilité (DIM) se refusant à payer ces heures, les gardes-faune ont mandaté le SIT pour défendre leurs intérêts. « La...

Les gardes-faune genevois en ont ras la casquette. Depuis 2002, ces fonctionnaires de l’environnement ont accumulé plus de 4’000 heures supplémentaires en raison d’un sous-effectif et d’horaires irréguliers. Le Département de l’intérieur et de la mobilité (DIM) se refusant à payer ces heures, les gardes-faune ont mandaté le SIT pour défendre leurs intérêts. « La position de l’employeur est effarante : ces heures n’auraient pas été exigées explicitement, ce sont les gardes qui ne sauraient gérer leur temps », explique Davide de Filippo dans le journal du SIT. La rétribution de ce travail à l’œil serait en outre prescrite, selon le DIM. « Invoquer la prescription n’est pas non plus acceptable : trop facile de faire travailler et de dire ensuite, plusieurs années plus tard, que c’est trop tard. »

Un ultimatum a été lancé au DIM. Si rien ne bouge d’ici au 12 décembre, les gardes-faune cesseront durant un mois de tirer des sangliers. Soit, heureusement, après l’Escalade et ses sangliers rôtis sur la Treille.