Une centaine d’altermondialistes protestent devant l’OMC

Réunie à Genève du 15 au 17 décembre, la 8ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’est pas parvenue à conclure le cycle de Doha, du nom des négociations ouvertes il y dix ans en vue de libéraliser encore plus les échanges mondiaux. Par contre, les 42 Etats signataires de l’Accord sur les...

Réunie à Genève du 15 au 17 décembre, la 8ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’est pas parvenue à conclure le cycle de Doha, du nom des négociations ouvertes il y dix ans en vue de libéraliser encore plus les échanges mondiaux.

Par contre, les 42 Etats signataires de l’Accord sur les marchés publics (AMP), dont la Suisse, se sont mis d’accord pour élargir l’accès des entreprises étrangères aux marchés publics. L’AMP sera étendu à de nouvelles entités gouvernementales ainsi qu’à des collectivités et services publics locaux. Concrètement, une société étasunienne, bulgare ou chinoise pourra soumissionner à un appel d’offres lancé par les municipalités de Genève, Renens ou Le Locle…

Durant les trois jours de la conférence, les altermondialistes genevois ont planté une tente près de l’entrée de l’OMC. Le 17 septembre, une centaine de personnes ont pris à une manifestation de protestation (photo). Des militants de plusieurs pays sont venus témoigner des ravages provoqués du néolibéralisme promu par l’OMC.

A l’intérieur des murs de l’OMC, la contestation a été portée par Cuba. « La gravité et les particularités de la crise économique mondiale nous démontrent que la libéralisation commerciale à outrance et la déréglementation imposées par le néolibéralisme ne constituent pas le chemin à suivre pour assurer un présent et un avenir de bien-être et de progrès à l’humanité », a ainsi déclaré en plénière l’ambassadeur Rodolfo Reyes Rodríguez, responsable de la délégation cubaine.