La société Petroplus a annoncé la semaine dernière qu’elle avait trouvé un accord temporaire avec certaines banques pour maintenir son activité de raffinage en Angleterre et en Allemagne. Anvers, Petite-Couronne et Cressier dans le canton de Neuchâtel, les trois autres sites du groupe, sont à l’arrêt. Face à cette menace sur l’emploi, le syndicat Unia a décidé de lancer une pétition en ligne pour « sauver la raffinerie de Cressier ». Le texte demande une intervention personnelle du ministre de l’économie, Johann Schneider-Ammann, auprès des banques partenaires. Elle veut que le Canton de Neuchâtel et la Confédération s’engagent pour le maintien des emplois et obtiennent des garanties pour le paiement des salaires des mois à venir. Plus généralement, la pétition demande aussi une taxation européenne des produits finis importés émanant de pays qui ne respectent pas les normes environnementales et de sécurité, une garantie de la sécurité de l’approvisionnement énergétique et une limitation des transports de produits raffinés.

En 2010, déjà au bord de la faillite, Petroplus avait versé 8 millions francs de primes à ses cinq directeurs.

Pour signer la pétition : www.unia.ch