« La fin de l’occupation n’est pas la fin du mouvement », assurent les Indignés

Après quatre mois d’occupation, les Indignés genevois ont décidé de démonter leur camp du parc des Bastions. Débattue depuis quelque temps, cette décision, assurent les Indignés, est indépendante du décès d’un jeune homme fin janvier sur le camp et récupérée politiquement par la droite et l’extrême droite. « Les autres mouvements d’occupation à travers le...

Après quatre mois d’occupation, les Indignés genevois ont décidé de démonter leur camp du parc des Bastions. Débattue depuis quelque temps, cette décision, assurent les Indignés, est indépendante du décès d’un jeune homme fin janvier sur le camp et récupérée politiquement par la droite et l’extrême droite. « Les autres mouvements d’occupation à travers le monde en arrivent peu à peu aux mêmes conclusions : les camps, essentiels au début, ne serait-ce que pour la symbolique, deviennent au final une source de stress et de problèmes trop lourds à gérer, nous ralentissant considérablement dans nos activités politiques. Nous ne pouvons désormais plus nous permettre de perdre autant de temps », écrivent dans un communiqué les Indignés. « Ce campement n’était qu’un moyen parmi tant d’autres de faire valoir nos idées politiques et de rassembler le peuple. Cette idée d’espace de dialogue libre et de démocratie directe restera l’essence même des Indignés et en aucun cas la fin de cette occupation ne signifie la fin du mouvement. » Les Indignés annoncent maintenir les assemblées du samedi (rendez-vous à 14h devant le Mur des Réformateurs). Une salle a par ailleurs été demandée à la Ville de Genève.