Nouveau dérapage au MCVD

Ce sont Eric Stauffer et Mauro Poggia qui vont être contents : la presse reparle du MCVD, le cousin vaudois du MCG. Il y a quelques mois, Bernard Junod, membre du MCVD avait trouvé « marrant » de se faire photographier devant l’entrée du camp d’Auschwitz, hilare, un paquet de nouilles « Nasi goreng »...

Ce sont Eric Stauffer et Mauro Poggia qui vont être contents : la presse reparle du MCVD, le cousin vaudois du MCG.

Il y a quelques mois, Bernard Junod, membre du MCVD avait trouvé « marrant » de se faire photographier devant l’entrée du camp d’Auschwitz, hilare, un paquet de nouilles « Nasi goreng » à la main. Cet enseignant (!) a depuis perdu son poste, mais le parti l’a maintenu comme candidat au Grand Conseil. En 2007, un autre membre du MCVD avait écopé d’une peine de prison pour avoir peint « nègres go home » sur les murs de sa commune. Surnommé le « shérif de Bex », il a refait parler de lui récemment pour sa participation à une bagarre. On n’oublie pas non plus la révélation par Gauchebdo de l’appartenance du président du Mouvements citoyens de Neuchâtel à un groupuscule d’extrême droite antisémite et homophobe.

On apprend aujourd’hui, par un article du Courrier, qu’un autre candidat du MCVD au Grand Conseil a posté sur Facebook des insignes et images liées aux Waffen-SS, un « hommage rendu à une armée d’élite, une armée de milice comme celle de la Suisse » selon son auteur, Raphaël Henry.

Comme le MCG, le MCVD se prétend proche du peuple, au service des travailleurs, « ni de gauche, ni de droite ». Ces dérapages à répétition montrent toutefois où le parti puise son idéologie.

Le président du MCVD, loin de condamner les propos de Raphaël Henry, défend son candidat, évoquant un complot médiatique ; allons donc ! En soutenant aujourd’hui Raphaël Henry, comme il a soutenu hier Bernard Junod, le président du MCVD apporte la caution du mouvement à ces agissements ; en ne coupant pas les ponts avec sa section vaudoise, le MCG semble en faire de même.

Les masques sont définitivement tombés.