Le livre n’est pas seulement une marchandise

Incroyable époque que nous vivons là, tout est rabaissé au rang de simple marchandise. Les choses les plus nobles comme la culture sont mises à égalité avec des marchandises banales comme la confiture. En particulier ici le livre qui est non seulement un outil de savoir, mais aussi un instrument pour former l’esprit. Mode de...

Incroyable époque que nous vivons là, tout est rabaissé au rang de simple marchandise.

Les choses les plus nobles comme la culture sont mises à égalité avec des marchandises banales comme la confiture. En particulier ici le livre qui est non seulement un outil de savoir, mais aussi un instrument pour former l’esprit.

Mode de notre temps, la grande distribution aimerait libéraliser la vente du livre surtout pour faire baisser son prix.

Cet argument est spécieux, parce que le peu de pays qui ont libéralisé le prix du livre à outrance, en particulier la Grande-Bretagne, n’ont pas vu les prix des livres baisser, mais augmenter de manière notable, sauf pour les grands succès de l’édition.

Le prix unique du livre a pour but la défense des librairies indépendantes et le monde de l’édition à petits tirages.

Si on veut garder la diversité et le service du petit commerce, de l’édition spécialisée et nationale, il est vital de dire oui le 11 mars 2012 lors de la votation fédérale traitant de cette question.

Thierry Cortat