La Loi sur les manifestations approuvée le 11 mars par le peuple et menaçant les organisateurs d’une amende jusqu’à 100’000 francs, continue à susciter des vagues. Le 8 mai, une pétition forte de plus de 2’000 signatures a été déposée à l’Hôtel-de-Ville, demandant que les Conseils municipal et administratif de la Ville de Genève cessent les pratiques de répression policière des activités citoyennes sur le domaine public. Récemment, plusieurs militants se sont vus avertis et menacés par les agents de sécurité de ville de Pierre Maudet d’une amende de 60’000 francs en cas de récidive, pour avoir installé des stands sur la place publique. La pétition demande aussi que les autorités adoptent une politique qui favorise et facilite pratiquement l’exercice sur le domaine public des activités citoyennes.
Rappelons que la CGAS, le PS et plusieurs autres militants ont recouru le 1er Mai contre le texte même de cette loi liberticide devant le Tribunal fédéral. Ceux-ci attaquent notamment la possibilité de sanctionner a posteriori des organisateurs, en leur infligeant un délai de carence de 1 à 5 ans pour toute nouvelle manifestation.