Le PST-POP condamne les ingérences dans le conflit syrien

La subvention à hauteur de 60’000 francs d’une réunion à Berlin de l’opposition syrienne par le Département fédéral des affaires étrangères n’a pas laissé indifférent le Parti suisse du Travail qui, dans un communiqué, a dénoncé « une honteuse ingérence dans les affaires d’un pays souverain. Le rôle de notre pays, en tant que pays...

La subvention à hauteur de 60’000 francs d’une réunion à Berlin de l’opposition syrienne par le Département fédéral des affaires étrangères n’a pas laissé indifférent le Parti suisse du Travail qui, dans un communiqué, a dénoncé « une honteuse ingérence dans les affaires d’un pays souverain. Le rôle de notre pays, en tant que pays neutre, est d’agir pour favoriser le dialogue entre les parties en conflit et certainement pas d’en aider seulement une, d’autant plus que l’opposition syrienne n’est pas forcément beaucoup plus démocratique que le régime Assad. Des actions comme celle-là jettent un discrédit sur notre politique étrangère et nous font perdre de notre crédibilité aux yeux des autres pays non alignés dans cette guerre. » Le PST-POP condamne « toutes formes d’interventions militaires étrangères en Syrie ». « Seule une solution politique à travers un dialogue entre les parties en conflit pourra mettre fin à cette guerre civile », estime le parti. Par ailleurs, le PST-POP exige que la Suisse « cesse de vendre des armes au Qatar car celles-ci finiront très probablement entre les mains des rebelles syriens soutenus et armés par cette monarchie du Golfe et contribueront ainsi à alimenter la guerre civile en cours. Nous exigeons que la Confédération respecte dans les faits les principes dont elle se revendique en paroles et cesse de vendre des armes aux pays belligérants ou qui soutiennent matériellement des guerres en dehors de leur territoire. »