Le repreneur de la Providence a l’habitude de payer ses employés au lance-pierre

GRÈVE DE LA PROVIDENCE • Le groupe Genolier Swiss Medical Network (GSMN) appartient à la holding AEVIS fondée par le Français Michel Reybier. Né en 1945, ce Français a dirigé une chaîne de supermarchés dans la région lyonnaise avant d’établir en 1976 une entreprise de cochonnaille sise à Aoste dans le département de l’Isère. Il en a fait sa fortune...

Le groupe Genolier Swiss Medical Network (GSMN) appartient à la holding AEVIS fondée par le Français Michel Reybier. Né en 1945, ce Français a dirigé une chaîne de supermarchés dans la région lyonnaise avant d’établir en 1976 une entreprise de cochonnaille sise à Aoste dans le département de l’Isère. Il en a fait sa fortune en développant la marque « Jambon d’Aoste » et en trompant ainsi les consommateurs. De là est né le groupe Aoste qui, dès 1978, s’est lancé dans une frénésie de lancement de produits de malbouffe et d’acquisitions d’usines et de marques, comme Cochonou, Justin Bridou, Bâton de Berger, etc., valant à Michel Reybier le titre de « Roi du saucisson ». En 1996, Michel Reybier a vendu Aoste à un groupe étasunien, puis a placé sa fortune d’un demi-milliard d’euros dans l’immobilier ou l’industrie du luxe entre le Luxembourg et les cantons suisses. Réfugié fiscal dans notre pays, le Français est le propriétaire de l’hôtel La Réserve niché dans la banlieue chic genevoise. Un palace qui paye au lance-pierres ses employés, sans rémunérer, en outre, les nombreuses heures de travail supplémentaires effectuées.


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Dans son palace de Bellevue, le Français Michel Reybier, avide de profits, ne daigne pas rémunérer les heures de travail supplémentaires.


(dessin Stéphane Montavon)