Manifs à Genève et Zurich pour dénoncer la guerre en Syrie

Le 15 mars, à l’occasion des deux ans du début de la guerre civile en Syrie, plusieurs organisations, comme le Collectif des femmes syriennes pour la démocratie, le Collectif Jasmin, les Démocrates Syriens, la Gauche révolutionnaire syrienne ou solidaritéS, ont manifesté à Genève pour dire stop aux massacres en Syrie. Les manifestants ont appelé à...

Le 15 mars, à l’occasion des deux ans du
début de la guerre civile en Syrie, plusieurs
organisations, comme le Collectif des
femmes syriennes pour la démocratie, le Collectif
Jasmin, les Démocrates Syriens, la Gauche
révolutionnaire syrienne ou solidaritéS, ont
manifesté à Genève pour dire stop aux massacres
en Syrie. Les manifestants ont appelé à ce
que justice soit rendue aux victimes. « En deux
ans, plus de 70’000 personnes ont été tuées selon
les chiffres de l’ONU, des dizaines de milliers
d’autres sont blessées, emprisonnées ou portées
disparues. Des milliers de Syriennes et de
Syriens sont privés d’eau, de nourriture et de
soins, victimes de pillages, de torture et de violences
sexuelles. Des millions de civils ont été
déplacés à l’intérieur et plus d’un million sont
réfugiés à l’extérieur, parfois dans des conditions
inhumaines », ont rappelé les manifestants genevois.
« Depuis deux ans, les enfants sont les cibles
du régime de Bachar el-Assad dans le silence
assourdissant de la communauté internationale
», a expliqué une militante au micro.

A Zurich et à l’appel de la Jeunesse communiste,
des groupes de gauche et des travailleurs
migrants, une centaine de personnes sont descendues
dans la rue le 16 mars pour s’opposer à
l’ingérence étrangère en Syrie et au Mali. « Nous
sommes contre la guerre comme le sont les
populations concernées », ont crié les manifestants
qui arboraient des poings rouges, le symbole
du pouvoir ouvrier. Ils ont critiqué aussi
l’attitude de la Suisse, « fauteuse de guerre cachée
derrière sa neutralité et sa retenue ». Les manifestants
ont ainsi rappelé que la Suisse avait
autorisé le survol de son territoire aux avions
français qui intervenaient au Mali. Dans son
« Appel pour la paix en Syrie », la Jeunesse communiste
explique que « le dialogue entre le gouvernement,
l’opposition et la société civile est
une condition sine qua non pour mettre fin à la
violence. Les efforts de paix de la communauté
internationale, y compris le plan Annan, prennent
en charge cette condition. Mais ces efforts
sont sapés par la fourniture d’armes aux rebelles,
l’aide au combat armé et par la rhétorique de
guerre – par les Etats occidentaux, la Turquie et
les monarchies du Golfe – qui détruisent tout
espoir de paix. »