Gauchebdo est en difficulté depuis de nombreuses années. L’équipe de rédaction fait un immense travail. En tant que président du Parti Suisse du Travail, je tiens à les en remercier très chaleureusement. Je me souviens d’une discussion que nous avions eue à l’époque où les publications en ligne commençaient à prendre de l’importance. Certains se demandaient s’il ne faudrait pas abandonner la version papier de Gauchebdo pour n’avoir qu’une version internet, afin de diminuer les coûts. Je m’y étais fortement opposé. Celles et ceux qui me connaissent bien ne seront pas étonnés, connaissant ma résistance aux nouvelles technologies. Il ne s’agit pas que de cela. J’ai un lien affectif avec ce journal. Pas seulement parce qu’il est l’héritier d’une longue tradition depuis la Voix ouvrière, puis VO-réalités, mais surtout parce que pour moi, c’est un moment privilégié dans la semaine. Le samedi après-midi, en rentrant des stands du Parti, je peux m’asseoir et, en buvant un café, je lis mon journal. Pas de pub, pas de rubrique people, mais des analyses politiques que je partage, une rubrique culturelle qui me stimule. Même si je suis seul, apparaît en moi un grand sentiment d’appartenance. Dans ce moment, comme on pouvait le voir sur une de nos affiches il y a quelques années, je me dis: « Décidément, quant on voit ce que l’on voit et que l’on sait ce que l’on sait, on a raison de penser ce que l’on pense! »
« Pas de pub, pas de rubrique people, mais… »
« Pas de pub, pas de rubrique people, mais… »
Ils nous soutiennent! • Gavriel Pinson, président du PST/POP, explique pourquoi il soutient Gauchebdo.
