Le parti à l’origine de la Suisse moderne a une conception étrange de la démocratie! Ce parti présente pour la course au Conseil fédéral un candidat qui est président de Curafutura, l’organe qui défend les intérêts de quatre caisses maladie. Bien que ce candidat ait mis son action en vieille au sein de Curafutura, il reste néanmoins très marqué par cette organisation, ce qui influencera son action au Conseil fédéral.
Il faut savoir que les caisses maladie sont surreprésentées dans les allées du palais fédéral, ce qui influence négativement la cause des assurés. Nos caisses maladie sont gérées par des comptables soucieux d’entretenir une coûteuse concurrence mise en place par la LAMal. De ce fait, chaque année, nos primes maladie augmentent proportionnellement plus que les coûts de la santé.
Lors de chaque vote sur la mise en place d’une caisse maladie publique, des organisations comme Curafutura ont influencé négativement le résultat du vote sur l’objet en question, avec quel argent? Il est plus important de servir des intérêts publics plutôt que des intérêts particuliers. Le soin apporté au système de santé est fondamental, parce que la santé est vitale pour tous.
C’est pour toutes ces raisons qu’il faut manifester bruyamment contre la venue au Conseil fédéral d’un représentant des caisses maladie. D’ailleurs, la décision du PLR tessinois est antidémocratique. Il aurait été mieux inspiré de présenter deux candidats tessinois, dont une femme.
La santé en Suisse a besoin d’un débat ouvert et constructif, sans l’influence de puissants lobbies.