En février 2019, la conseillère communale POP Laura Manzoni avait déposé un postulat au Conseil communal pour demander que le 13e salaire soit versé pour les employé.e.s auxiliaires de la Ville. Ceux-ci et celles-ci peuvent avoir un contrat mensualisé, mais sans garantie d’heures et travailler sur appel comme dans le secteur parascolaire de l’Accueil pour enfants en milieu scolaire (Apems). Ce postulat avait été débattu et pris en considération lors du plénum du 19 mai dernier et voté. Mais depuis plus rien.
Ce qui a poussé le parti à revenir à la charge par communiqué. «Ces personnes qui ne touchent pas de 13e salaire sont pourtant celles qui en ont le plus besoin! Pourquoi la Ville ne les verse pas? Il s’agit tout simplement d’un mépris pour les classes salariales inférieures», estime Joaquim Manzoni membre du bureau du parti.
Selon les informations du syndicat SUD Lausanne, la Ville pourrait pourtant cependant introduire ce 13e salaire au 1er octobre, mais cela est insuffisant selon le syndicat. «C’est au 1er juillet que cette rémunération devait prendre effet. En la retardant de trois mois, l’employeur municipal la réduit de moitié et porte un rude coup à des travailleurs et travailleuses qui connais- sent déjà des situations difficiles et précaires», estime-t-il, en date du 18 septembre.
S’il n’est pas suivi, SUD Lausanne considère que l’employeur «ouvrirait une situation de conflit social» et envisage des mesures de lutte. Pour sa part, le POP lausannois veut que ce 13e salaire soit octroyé selon le principe d’une rémunération égale avec la garantie du salaire minimum et sans baisser les salaires mensuels des auxiliaires.
