Les coulisses méconnues d’une campagne

neuchâtel • Dernière semaine avant les élections communales sur le canton de Neuchâtel.

Depuis janvier 2019, le POP en tient un par mois, aux marchés du samedi matin. (POP)

Pour le POP-Chaux-de-Fonds, la campagne fut intense et je ne vous cache pas être heureux qu’elle arrive à son terme. A l’extérieur du parti, on réalise parfois mal le travail qu’une telle campagne demande. C’est pourquoi il vaut la peine de le mettre en lumière. Pour que toutes les personnes qui soutiennent le POP voient à quel point le parti s’appuie sur ses militant.e.s, impliqué.e.s et motivé.e.s, sans lesquel.le.s il ne pourrait pas espérer représenter les intérêts des plus démuni.e.s.

La campagne a «commencé», pourrait-on dire, il y a deux ans déjà par l’élaboration du programme communal. Si celui-ci n’était pas destiné à la campagne, il a néanmoins été mis en avant à plusieurs reprises. Au total, une cinquantaine de versions de travail du document, sur un an et demi, pour une mouture finale débattue et validée en AG.
Un gros travail pour un document de près de 90 pages (agrémenté de photos), qui détaille notre projet pour la ville. «Pléthorique» pour certain.e.s, ambitieux et reflet d’un vrai travail de réflexion collective pour nous.

Convaincre, un engagement collectif

Il y a la recherche des candidat.e.s. Initiée fin 2019, elle nous a permis de trouver 41 personnes prêtes à se mettre en avant pour soutenir le POP, lui permettant d’avoir une liste complète pour la première fois de son histoire. Autant de gens à aborder, à convaincre. Leur expliquer ce que représente cette campagne, ce qu’est le Conseil Général, et surtout ce que nous voulons défendre.

Il y a le travail de création du matériel. Affiches, tracts… il faut prendre les photos, organiser les rendez-vous, faire venir les gens, rédiger les textes des tracts, les modifier, les mettre en page, consulter pour avoir la validation de tou.te.s… Heureusement, une graphiste nous a permis de bénéficier de ces magnifiques affiches, en assumant une grosse part de ce travail.

Il y a la distribution dans les boîtes aux lettres. Sur Chaux-de-Fonds, les tracts sont intégralement distribués par les militant.e.s. Car la Poste est chère. Des milliers de tracts, des dizaines d’heures à arpenter les rues de la ville pour déposer, boîte aux lettres par boîte aux lettres, les flyers invitant les citoyen.ne.s à voter pour nous.
Il y a les affiches. A coller sur des panneaux en bois, lourds et résistants au vent et à la pluie, puis à fixer à différents endroits de la ville, en respectant les consignes officielles. A fixer avec du fil de fer et une échelle, donc avec un moyen de transport adapté. Et en notant où elles sont, pour pouvoir les récupérer après la campagne, comme nous y sommes tenu.e.s.

Stands, pandémie et réseaux sociaux

Il y a les stands. Depuis janvier 2019, le POP en tient un par mois, aux marchés du samedi matin. Et sur les sept dernières semaines, un par samedi. Là aussi, préparer le matériel, obtenir de quoi décorer le stand, être visibles. Tout en respectant les règles dues au Covid.

Il y a les réseaux sociaux. Publier des informations sur les candidat.e.s, le programme. Essayer d’être visibles sans saturer les personnes qui nous suivent. Essayer de faire primer le contenu plutôt que les personnes.
Tout cela a été porté par le collectif. Tout le monde a donné un coup de main. Certains ont eu davantage d’énergie ou de temps que d’autres, et c’est normal. Considérant la masse de travail effectuée, et voyant la belle campagne que nous avons réussi à mener, je suis fier de ce que nous avons porté. Qu’on gagne ou qu’on perde, cette campagne fut la preuve que le POP est un parti collectif!