Une commémoration en comité réduit, mais motivé

Genève • Le 9 novembre 1932 commémoré.

Forlan Badel, membre du PdT. (JDr)

C’est en petit comité du fait du Covid-19 que les militant.e.s de la gauche et des syndicats ont commémoré cette semaine les événements du 9 novembre 1932, qui avaient vu, dans une période marquée par la montée du fascisme, l’armée tirer sur la foule genevoise, tuant 13 personnes. Représentant du PdT Forlan Badel, a relevé que les atteintes aux libertés et aux acquis continuaient de plus belle que ce soit aux Etats-Unis, en France, en Pologne ou en Suisse. Mettant en cause le capitalisme, protégé par l’appareil d’État, il a demandé à continuer la lutte «sans compromis».

Pour sa part, Danielle Parmentier, membre du comité d’Unia en appelle à renforcer les mesures contre les licenciements et à revaloriser les salaires de celles qui sont en première ligne dans la santé ou la vente durant- cette épidémie. Thomas Bruchez du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et Lydia Schneider Hausser (PSG) sont aussi intervenus, avant que les militant.e.s., après lecture des noms des victimes de 1932, ne déposent des Œillets au pied du monument de commémoration de la tragédie, en face de l’Université.