Enquête interne aux TPG

Genève • Après avoir réitéré dans un premier temps sa confiance aux personnes incriminées sans annoncer de mesures d’investigation, la direction des TPG vient de faire marche arrière toute et annonce avoir lancé une enquête interne menée par un partenaire externe selon le journal du syndicat SEV.

Dénonçant des pressions de deux hauts cadres et un «climat de terreur» dans le secteur administratif des TPG, 19 employés de l’entreprise de transport genevois avaient demandé l’intervention de l’inspection du travail (OCIRT) (voir Gauchebdo n°46). Après avoir réitéré dans un premier temps sa confiance aux personnes incriminées sans annoncer de mesures d’investigation, la direction des TPG vient de faire marche arrière toute et annonce avoir lancé une enquête interne menée par un partenaire externe selon le journal du syndicat SEV. «La direction de la régie a décidé d’agir suite à un pré-rapport émis par l’OCIRT. Elle se dit très concernée par le ressenti exprimé par ses collaborateurs et le faisceau d’indices rapportés. Elle confirme prendre très au sérieux cette affaire et fait part de sa détermination à agir pour protéger la santé de son personnel», confirme François Mutter, porte-parole et responsable des affaires publiques que nous avons contacté.

«Cette enquête devra permettre à tous les protagonistes de s’exprimer. La direction a aussi convenu notamment avec la principale personne concernée qu’elle se retirerait de la conduite du personnel le temps de l’enquête», ajoute-t-il. «Les 19 plaignants et plaignantes dénoncent des attitudes tyranniques et colériques de deux dirigeantes, dont l’une de haut rang. Dans le département de cette dernière, l’absentéisme était de 14% en juillet. Elle vient de l’Administration cantonale où elle n’a pas laissé que des bons souvenirs. Elle a été nommée aux TPG pour les secouer et elle le fait avec le plus grand zèle», précisait Valérie Solano, secrétaire syndicale du SEV, dans le journal du syndicat