Le POP en régions périphériques

Elections communales vaudoises • Lors des élections du 7 mars prochain, le POP Vaud présente 85 candidats dans 16 communes différentes.

Une majorité des candidats que nous présentons sont essentiellement concentrés sur Lausanne et Renens, mais 26 autres sont en lice dans de moyennes ou petites communes. Ceci grâce à des listes d’alliance avec le PS ou les Verts. La multiplicité des candidats POP dans des régions très diverses telles que le Jura-Nord vaudois, Nyon, Morges, la Riviera ou le Chablais, montre que nous sommes une force de la gauche de la gauche qui est présente sur l’ensemble de notre canton y compris dans des régions périphériques et plus rurales.

De plus nous pouvons nous réjouir d’un nombre de candidats grandissant, élection après élection. Et saluer le retour du POP à Nyon, Montreux, Vevey, Cheseaux-sur-Lausanne ou encore Crissier. Ainsi, nous n’avions qu’un seul candidat sur la Riviera en 2016, alors qu il y en a 9 aujourd’hui.

L’enjeu des élus popistes

Le POP est présent dans différentes régions du canton via des sections locales et des militants actifs sur le terrain, dans la rue à récolter des signatures ou impliqués dans le monde associatif régional. En parallèle, le POP estime que le militantisme peut aussi se développer en étant actif dans les parlements communaux. Dans cette optique, il lui semble important d’inciter ses membres à se présenter en alliance avec d’autres forces politiques de gauche dans de plus petites communes de notre canton, où le POP n’est pas suffisamment grand pour y proposer des listes.

Être présent au conseil communal de Bex, Sainte-Croix ou Corsier-sur-Vevey n’est pas la même chose que de l’être au conseil communal de Lausanne. Il faut se rendre compte que dans une commune de 8000 habitants comme Bex, il y a moins de séances de conseil communal, peu d’enjeux politiques majeurs, moins de clivages gauche-droite et donc une politique générale peut-être plus consensuelle et encore trop souvent conservatrice. Par leur volonté d’amener plus de justice sociale, fiscale et écologique, les élus POP ont un rôle à jouer en essayant de faire passer des projets politiques qui visent à améliorer le niveau et la qualité de vie des citoyens et citoyennes, en particulier des classes populaires, de plus modestes et des simples travailleurs.

Même seul, un élu popiste peut tenter, dans un conseil, de faire bouger un peu les lignes en émettant une série de propositions plus engagées sur des sujets d’enjeux actuels qui ne seront en tout cas pas traités par la droite et pas forcément par nos alliés de gauche (ex: l’urgence climatique, l’équité fiscale, la lutte contre la précarité, garantir un droit de préemption communal pour acquérir et construire des logements à loyers abordables ou développer de nouveaux outils démocratiques.) Mais parallèlement un élu et surtout dans de petites ou moyennes communes doit aussi avoir des implications au niveau local pour créer du lien social, discuter et échanger avec des citoyens ou des associations, relayer certaines de leurs idées au conseil.

Une véritable force de proposition

L’enjeu pour le POP d’avoir des élus dans des régions où nos sections sont faibles, c’est justement via les conseils, montrer que nous sommes actifs et surtout une véritable force de proposition. Cela dans l’optique de pouvoir mettre en avant notre travail et espérer nous développer, créer de nouvelles adhésions et ainsi renforcer et faire grandir nos sections locales. Prenons Nyon et Yverdon, deux villes qui ont été des bastions du POP et où aujourd’hui nous devons nous remobiliser pour redevenir une force politique qui pèse et influe dans le débat public régional.
C’est pour ces raisons que le 7 mars, il faut voter pour les candidats POP et leurs alliés de liste!