Une marche de 3 jours contre l’occupation et le génocide au Kurdistan

Solidarité • Mobilisation pour dénoncer les forces d’occupation génocidaires du régime d’Erdogan sur les peuples de la région.

Marche des Kurdes entre Lausanne et Genève. (Valentin Augsburger)

L’organisation faîtière kurde d’Europe (KCDK-E) a organisé trois jours de marche entre Lausanne et Genève pour rendre publique la lutte des Kurdes contre le génocide et l’occupation d’une partie du Kurdistan par la Turquie autoritaire du régime d’Erdogan.

Ce samedi 10 juillet, plus de 300 personnes étaient présentes à Lausanne pour le lancement de cette marche symbolique. La journée a commencé avec une minute de silence en hommage aux héros morts pour la libération du Kurdistan puis une conférence de presse a eu lieu devant le château d’Ouchy. L’emplacement de cette conférence n’est pas anodin, car le château d’ouchy est un lieu symbolique de l’histoire kurde. En effet, c’est dans ces salons, à deux bas du lac Léman que le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne a été signé. Ce Traité a établi formellement la chute de l’Empire ottoman, les frontières de la Turquie moderne, mais est également responsable de la partition du Kurdistan entre La Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran. De nombreux représentants de la communauté kurdes en Suisse et en Europe ont pris la parole pour inviter à l’unité du peuple kurde, mais également au courage de la  résistance centenaire du Kurdistan et pour dénoncer les forces d’occupation génocidaires du régime d’Erdogan sur les peuples de la région.

Des interventions de solidarités par divers politiciennes et politiciens de gauche de la région ont également été prononcées avec des discours énoncés par Franziska Meinherz (solidaritéS), Philippe Somsky (Mont-citoyen), Alice Genoud (vert-e-s), Julien Eggenberger (PS), Tobias Schnebli et Valentin Augsburger (PDT/POP).

VAr