Il y a dix ans, disparaissait notre camarade Armand Magnin

Genève • Même s’il a occupé des postes de dirigeant au sein de notre parti en tant que secrétaire général, c’était avant tout un militant qui s’est toujours battu pour défendre les intérêts des travailleurs et des retraités. (Par Hélène Ecuyer)

Cela fait déjà dix ans que notre camarade Armand Magnin nous a quittés; c’était le 29 septembre 2011, à l’âge de 91 ans. Si certains se souviennent de lui, d’autres ne l’ont pas connu. Même s’il a occupé des postes de dirigeant au sein de notre parti en tant que secrétaire général, c’était avant tout un militant qui s’est toujours battu pour défendre les intérêts des travailleurs et des retraités. Il a aussi été président de l’AVIVO. Et pourtant, il n’avait pas fait l’Université, sa formation de base était tourneur chez Similor. Quand il parlait des travailleurs, il connaissait le sujet.

Membre de la commission ouvrière, quand il s’est engagé en politique, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers le Parti du Travail. Devenu journaliste, à la Voix Ouvrière, alors quotidienne, il a occupé le poste de rédacteur en chef et président du Conseil d’administration de la Coopérative du Pré-Jérôme, qui éditait le journal. Candidat sur les listes du PdT au Conseil Municipal de Carouge, il y a siégé quelques années, puis il a été élu député au Grand Conseil, puis Conseiller national et il a même failli être Conseiller d’Etat à Genève; il était sorti 8e, mais avec le quorum! En plus de toutes ses activités au niveau du Parti, il venait souvent aux soirées de la Jeunesse Libre, pour une soirée de formation, discuter de l’actualité ou soutenir les jeunes dans leurs revendications, sur les droits des apprentis et des étudiants.

C’était aussi un sportif. A Carouge, enfant, il jouait au foot dans la rue, puis dans un club Satus, l’US Carouge. Il a pratiqué le tennis et le ski, et a été champion suisse junior de tennis de table. Au golf, après avoir été caddy, il a commencé à jouer sérieusement et a son nom au tableau des «Hole in One», soit un trou en un coup. Belle performance!

On pourrait écrire encore beaucoup de choses sur la vie bien remplie d’Armand Magnin, mais surtout, il ne faut pas oublier nos anciens camarades, grâce auxquels le Parti du Travail s’est développé et existe encore.