Mesures de crise dénoncées à l’aéroport de Cointrin

Genève • Pas moins de 80 départs n’ont pas été repourvus depuis mars 2020. Vingt-deux vont suivre sans concertation avec la Commission du personnel selon Unia.

Les aéroports européens ont vu leur dette exploser de 200% par rapport aux niveaux d’avant la crise sanitaire, a prévenu l’association ACI (Airports Council Internatinal) Europe. L’Aéroport international de Genève (AIG) ne fait pas exception. Les salarié.es ont accepté de ne pas toucher de primes et d’annuités dans le but de préserver les emplois. Pas moins de 80 départs n’ont pas été repourvus depuis mars 2020. Vingt-deux vont suivre sans concertation avec la Commission du personnel et rien ne garantit que ces mesures seront les dernières, dénonçait cette semaine le SSP, Trafic aérien.

«Alors que le Grand Conseil examine un projet de loi pour un prêt de 200 millions à l’AIG, nous regrettons ces mesures d’économies dont nous prenons connaissance au compte- gouttes», relève-t-il encore, annonçant la démission immédiate et collective d’une vingtaine de membres de la Commission du Personnel de l’AIG pour protester contre les manœuvres de la Direction. Le syndicat demande désormais avec force la prise en main de la direction de l’AIG par le Conseil d’Etat et que le Conseil d’administration de l’Aéroport désavoue sa direction générale.